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On trouve des maçons dans bon nombre de familles, lorsque l’on fait de la généalogie. Ce métier existe depuis bien des siècles. Bâtir permet alors de s’abriter des intempéries et des prédateurs. Au Moyen-Âge, ce métier a pris de plus en plus d’importance, avec l’amélioration de l’habitat et la construction des châteaux-forts notamment. C’est aussi à cette période que maçons et tailleurs de pierres s’organisent en confréries et en corporations.

Peinture représentants des maçons et les différents métiers de la maçonnerie. Peinture datant de 1400 environ

Peinture représentant les métiers de la maçonnerie, vers 1400 – Source: BnF, Manuscrits occidentaux, FRANCAIS 263, folio 10

A la fin du Moyen-Âge, une région, du centre de la France se distingue et devient un vivier de maçons pour une grande partie du pays. Leur savoir-faire et leur disponibilité pendant de longues périodes sont très convoités. La renommée des maçons de la Creuse est faite.

Les maçons de la Creuse, qui sont-ils ?

Migrer pour travailler, une nécessité

Avant la révolution, les habitants de la Province de la Marche ne pouvaient pas tous vivre de la culture de la terre. Les sols, pas assez fertiles, ne permettaient pas de nourrir toutes les bouches de la famille. Les fermes et les terres étaient morcelées, limitant par ailleurs le revenu des laboureurs et des journaliers qui y travaillaient. Plus globalement, c’est le manque de ressources naturelles de ce territoire qui a conduit beaucoup de ses habitants à se détourner la culture et à s’orienter vers d’autres qualifications. A partir de 1790, cette province disparait et les départements sont créés. L’ancienne Province de la Marche est divisée. Elle correspond à l’actuel département de la Creuse et la partie Est de la Haute-Vienne.

« Maçon de la Creuse »  Un terme générique

C’’est ainsi que bon nombre d’hommes se sont tournés vers les métiers de la construction. L’expression de « maçons de la Creuse » englobe en réalité les tailleurs de pierre, les terrassiers, les charpentiers, ou bien encore les tuiliers et les couvreurs. Ces métiers étaient, partout dans le pays, organisés en confréries et en corporations. Ces organisations avaient pour but de protéger les intérêts et le savoir-faire de ces artisans. Il convient aussi de préciser que ces ouvriers ne venaient pas uniquement de la Creuse, mais aussi des régions limitrophes.

Carte de la région des maçons de la Creuse

Carte représentant les régions touchées par l’immigration des maçons de la Creuse – Source : lesmaconsdelacreuse.fr

Un savoir faire réputé

Cette spécialisation des Creusois dans les métiers de la construction est reconnue dans tout le pays. Déjà au XVIIe siècle, le cardinal de Richelieu, principal ministre de Louis XIII, souhaitant assiéger la ville de La Rochelle, avait fait appel à cette main d’œuvre qualifiée et réputée. Il fit ériger en 1627 une digue sur la côte ouest de la ville, afin d’empêcher que ce foyer de protestants calvinistes ne soit ravitaillé.

Extrait d'une estampe qui représente la ville de La Rochelle en 1628. Sur l'extrait on aperçoit une digue qui a été construite par des maçons à la demande du cardinal de Richelieu,.

Extrait d’une estampe – Réédition de La Rochelle – 1628 – Source Gallica

C’est ainsi que les maçons de la Creuse trouvèrent, durant huit à neuf mois de l’année, du travail dans d’autres régions de France. Chaque fois, ils quittent femme et enfants, puis partent en groupe, vers la côte Ouest, la région lyonnaise, la Normandie, la Bourgogne, le Morbihan, pour travailler sur les grands chantiers. Ils interviennent sur des constructions de châteaux, de ponts, ou de fortifications telles que celles de Vauban. Durant la seconde moitié du XIXe siècle, les maçons de la Creuse seront aussi appelés à Paris, sur les chantiers haussmanniens.

Carte mobilité des maçons de la Creuse au début du 19ème siècle

Carte mobilité des maçons de la Creuse au début du XIXe siècle – D’après l’ouvrage « Les migrants temporaires en France de 1800 à 1914 », par Abel CHATELAIN

Des conditions de vie difficiles

Les déplacements entrepris par cette main d’œuvre se faisaient, dans la très grande majorité des cas, à pied. Quitter la Creuse pour rejoindre Paris représentait environ une semaine de marche, à raison de douze heures de marche quotidienne. Ces voyages étaient longs et donc très fatigants. Le confort était spartiate. Les haltes dans les auberges, sur la route, étaient bruyantes et dangereuses. Les étrangers n’étaient pas toujours les bienvenus. La méfiance, les bagarres et les vols étaient monnaie courante. L’essor du chemin de fer rendra ces voyages moins pénibles.

Peinture à l'huile représentant l'intérieur d'une auberge et sa clientèle au 19e siècle

Clients à une table dans une auberge – Jules BRETON, 1858, peinture à l’huile

Pendant les mois froids, les travaux sont généralement à l’arrêt, ou très fortement ralentis. Cela permet aux maçons de rentrer dans leur région d’origine. Ils y retrouvent leur femme, qui ont, tant bien que mal, élevé leurs enfants et cultivé le petit lopin de terre pour certains. Le maçon rapporte avec lui les économies qu’il a pu faire en huit à neuf mois de labeur loin des siens.

D’autres maçons, quant à eux, quittent la Creuse pour s’installer définitivement dans une nouvelle région. C’est le cas de ceux qui, célibataires en partant, se trouvent une femme à épouser, dans la ville ou le village dans lequel ils travaillent. D’autres, partent loin de la Creuse pour s’installer à leur compte. Ils y font travailler leurs proches, amis et connaissances. Ces maçons s’installent avec leurs traditions et leur patois.

Cette immigration, plutôt difficile à quantifier, concerne, en 1860, 35 000  creusois. Il est alors fréquent d’en retrouver dans sa généalogie personnelle. J’en ai également croisé par hasard lors de recherches dans les registres d’Etat-Civil en ligne. En voici un exemple :

Silvain TABOURET, un maçon de la Creuse

Un maçon, sur les traces de son père

Silvain TABOURET est né le seize septembre 1759 dans le hameau de Chatelard, paroisse de Bonnat, dans la région de la Haute Marche (l’actuelle Creuse). Le jour même de sa naissance, il est amené à l’église pour y être baptisé. Ses parents sont Joseph TABOURET, maçon de métier, et Elisabeth BLANDIN.

Ce baptême a lieu en même temps que celui de Silvaine CHEVEYRON, née le même jour dans le hameau de Cheveron. Elle est aussi la fille d’un maçon, Jean CHEVEYRON, et d’Anne PINARD.

Le curé, afin de gagner un peu de temps et de papier, notifie les deux baptêmes dans un seul acte, comme cela était fréquent à l’époque.

Acte de baptême de Sylvain TABOURET le 6 septembre 1759 à Bonnat

Acte de baptême de Sylvain TABOURET le 6 septembre 1759 à Bonnat - cote 4E28/2 page 2

Acte de baptême de Sylvain TABOURET le 6 septembre 1759 à Bonnat – cote 4E28/2 – Archives Départementales de la Creuse

 

Aujourd’hui seize septembre mil sept cent cinquante

neuf ont esté baptisés, né d’hier 1°/ Silvain fils légitime

de Joseph TABOURET masson et de Elisabeth BLANDIN sa femme

du village du Chatelar en cette paroisse. Le parrain a esté

Silvain RODIE et la marraine Jeanne BLANDIN, 2°/

Silvaine fille légitime de Jean  CHEVEYRON masson

et de Anne PINARD sa femme du village du Cheveron

aussi en cette paroisse. Le parrain a esté Jean Baptiste

DUBROUILLER et la Marraine Silvaine MORIAT

qui ont tous déclaré ne savoir signer de ce

enquis. PEYRONNEAU prêtre vicaire de Bonnat.

 

Extrait de la Carte de Cassini représentant la ville de Bonnat, dans la Creuse, et ses environs

Bonnat (Creuse) et ses environs – Carte de Cassini – gallica.fr

Silvain passe ses jeunes années à Bonnat, près de ses parents. Il y apprend les savoirs incontournables de la maçonnerie, dans les pas de son père. A l’âge de 21 ans, il est déjà qualifié de maçon lorsqu’il se marie avec Silvaine ROUSSET. Cette femme, également fille de maçon, habitait dans le hameau voisin de Pradon-le-Jeune, paroisse de Moutier-Malcard. La cérémonie a lieu le 7 février 1780 dans l’église Saint-Martin-de-la-Tour.

Joseph TABOURET est déjà décédé lors du mariage de son fils Silvain. Je n’ai pas pu retrouver son acte de décès. On peut imaginer qu’il soit décédé sur un chantier, voire même loin de chez lui.

Depuis leur mariage, Silvain et Silvaine vivent au hameau du Geay, au nord de la paroisse de Moutier Malcard. C’est ici que naissent leurs deux premiers enfants, Claude et Madeleine. Ils sont nés respectivement en 1780 et 1783. Madeleine ne vit que quatre jours.

Le père de famille exerce toujours le métier de maçon. Nous ne savons en revanche pas s’il travaille près de chez lui ou bien s’il part pour plusieurs mois dans des contrées lointaines. Il n’apparait pas en tant que parrain dans les registres de baptême du village, ce qui pourrait indiquer des absences de longue durée.

Le grand départ pour le Loiret

Après l’année 1783, il n’y a plus de naissance d’enfants TABOURET à Moutiers Malcard. Et pour cause ! Silvain prend la décision de quitter sa région natale avec sa femme Silvaine, son frère Antoine et son fils Claude en vue de s’installer deux cent kilomètres plus au nord. Destination : Neuville aux Bois, dans le Loiret.

Carte de Cassini représentant Neuville aux Bois et ses environs, dans le Loiret.

Carte de Neuville aux Bois et ses environs – Carte de Cassini – Gallica.fr

Silvain connait-il déjà la région ? Peut-être que l’homme est déjà venu dans ce village, en compagnie d’autres maçons de la Creuse, par le passé. Le voyage n’a pas dû être chose facile, qui plus est avec leur jeune fils Claude, âgé d’environ trois à cinq ans à l’époque. Leur fille, Madeleine, est décédée avant le départ, quelques jours après sa naissance, en novembre 1783.

La famille s’installe à Neuville-aux-Bois, puis quatre enfants y naissent :

  • Jean Louis, né le 15 Avril 1786. Il décède le 26 septembre de la même année.
  • Silvaine Marie Victoire, née le 16 Avril 1787
  • Marie Clothilde Fleurimonde, née le 2 octobre 1788
  • Antoine, né le 6 novembre 1789. Il décède le 15 août 1806.

Malheureusement, lors de l’hiver 1791, Silvaine ROUFFET décède. La femme de Sylvain, la mère de ses enfants, et sa compagne d’aventure meurt le 2 février à l’âge de trente-cinq ans. Elle est inhumée, le lendemain, dans le cimetière paroissial de Neuville.  Silvain ne peut pas être sur ses chantiers et s’occuper en même temps de ses enfants. Il n’a pas d’autre choix que de trouver une nouvelle épouse, qui saura s’occuper de ses petits (âgés de cinq, quatre, trois et deux ans !) et tenir la maisonnée.

Il épouse donc en secondes noces Marie Louise Thérèse LEROY, de Saint-Lyé-la-Forêt, le trois novembre 1791. Le couple s’installe à Neuville aux Bois, rue des Villeneuves.

Cinq mois plus tard, un autre drame touche le destin du maçon. Antoine TABOURET, son autre compagnon de route, décède à son tour. Garçon charpentier à Loury, il perd la vie à l’âge de vingt-huit ans. Des cousins germains d’Antoine sont présents lors de son inhumation. Cela laisse supposer que d’autres membres de la famille creusoise ont fait le voyage vers le Loiret.

Silvain TABOURET et Marie Thérèse LEROY ont eu, au moins, six enfants :

  • Louis Joseph Légalité, né le 11 avril 1794 à Neuville aux Bois
  • Claude, né le 9 janvier 1796 à Loury
  • Pauline Rosalie Nathalie, née le 4 juillet 1798 à Loury
  • Madeleine Appoline, née le 10 février 1800 à Loury
  • Pierre Augustin, né le 7 juillet 1801 à Loury
  • Magloire Dominique, né le 17 novembre 1805 à Loury

L’évolution sociale du maçon

C’est au fur et à mesure des actes de naissance de ses enfants, que l’on peut distinguer l’évolution professionnelle de Sylvain. Lors des premières naissances, dans la Creuse, il est encore jeune maçon, et il ne signe pas les actes de baptême.

Carte postale ancienne représentant un maçon sur un chantier, en train de travailler

Le maçon – carte postale métier – collection personnelle

Il est qualifié simplement de  « maçon » lors de son arrivée à Neuville aux Bois. Puis il commence à apposer sa signature sur certains actes. Il faut y voir une amélioration de son instruction, voir peut-être même de sa situation.

Signature de Silvain Tabouret sur l'acte de naissance d'un de ses enfants, en 1800 à Loury, Loiret.

Signature de Silvain TABOURET en 1800 – Archives Départementales du Loiret

En 1798, Silvain est maçon entrepreneur à Loury. Et deux ans plus tard, le maire du village indique que Sylvain est « maître maçon ».

Après avoir passé son apprentissage, il devient compagnon. Seulement quelques-uns obtiennent ensuite la maitrise. Le grade de maître maçon  permet à Sylvain de s’installer à son compte, disposant ainsi de son propre matériel. Etre à son compte, cela signifie également maitriser la géométrie et le dessin d’architecture ainsi que la gestion des apprentis et des ouvriers.

Les outils de la maçonnerie

Les outils du maçon – Source: Nouveau manuel complet du maçon-plâtrier, du carreleur et du paveur – Gallica.fr

Maçon de la Creuse, un héritage pour des générations

Silvain et sa femme Marie-Thérèse ne passeront que cinq années à Neuville, avant de déménager à Loury. Lors du recensement de 1836, ils ont semble-t-il, quitté le village, sans que je puisse retrouver leur trace ailleurs.

Silvain décède à Orléans, le samedi 7 mai 1842, à son domicile du n°2 Cloitre Sainte-Croix. Il est âgé de 84 ans et est qualifié d’ « ancien entrepreneur en bâtiment ».Il y avait, près de cette adresse, l’ancien Hôtel-Dieu d’Orléans, qui a été détruit en 1846. Habitait-il dans un logement sur cette place ? Où était-il un patient de l’Hôtel-Dieu ? Les témoins qui se présentent en mairie pour déclarer le décès sont deux amis et voisins, ce qui laisse à penser qu’il n’était pas l’un des patients de l’établissement de santé, sans quoi ce sont les employés de l’Hôtel-Dieu qui auraient déclaré son décès.

Extrait du cadastre napoléonien à Orléans, représentant les environs de la Cathédrale Sainte Croix, et les rues adjacentes.

Le cloitre Sainte Croix – Cadastre Napoléonien d’Orléans – Section B – cote 5 NUM 234-3 – Archives départementales du Loiret

 

Acte de décès de Silvain TABOURET le 7 mai 1842 à Orléans

Acte de décès de Silvain TABOURET le 7 mai 1842 à Orléans – cote EC/4356 Source : Archives Départementales du Loiret

Sa femme, Marie-Thérèse décède deux années plus tard, le 28 décembre 1844 à l’Hôpital Général d’Orléans. Elle est âgée de 73 ans. Plusieurs de leurs enfants et petits-enfants continueront de travailler dans l’univers du bâtiment, en tant que maçons, terrassiers ou charpentiers. La tradition se perpétue au fil des générations. On retrouve des TABOURET, encore Aujourd’hui, dans le secteur de Rebréchien, Loury et Neuville-aux-Bois.

Pour l’anecdote, Jean CHEVEYRON, le père de la petite fille, née le même jour que Sylvain, à Bonnat, a également tenté sa chance dans le Loiret. Maçon de métier, il est décédé un soir de janvier 1795 à Orléans, à son domicile, au n°2 de la rue du Petit Saint Michel. Il avait soixante-trois ans. Sa fille et son frère viennent déclarer le décès à la mairie, ce qui indique bien qu’il a voyagé en famille.

Si vous aussi, vous avez certains de vos ancêtres qui ont exercé le métier de maçon, il n’est pas impossible qu’ils soient d’origine creusoise. Certes, les maçons français ne viennent pas tous de cette région ! Mais l’émigration des maçons de la Creuse a été tellement massive et diffuse, que bien des familles descendent d’un maçon qui a tenté cette incroyable aventure.

 

Si ce sujet vous a plu, n’hésitez pas à visiter l’exposition numérique consacrée aux maçons de la Creuse, réalisée par les Archives Départementales de la Creuse.

Cet article est rédigé dans le cadre des ateliers blog de CLG Formation-Recherches. Le thème du mois de juillet est : « un métier».

7 Commentaires

  • Je n’ai pas encore trouvé de maçon dans ma généalogie, mais si cela arrive, je serais où chercher leurs ascendants
    Merci pour cet article très agréable à lire.

  • Cet article nous fait découvrir les maçons de la Creuse que je ne connaissais pas du tout. J’aurai maintenant le réflexe d’aller chercher de ce côté là lorsque je trouverai un maçon dans une généalogie. Merci pour cette belle découverte.

    • Effectivement, c’est une piste de recherches à ne pas négliger. J’en ai d’ailleurs plusieurs dans mon arbre généalogique, venant de la Creuse ou de la Haute-Vienne, alors que 95% de mes racines se partagent entre la Vendée et la Charente Maritime.

  • regis coudret dit :

    J’ai moi-même hésité à reprendre la vie des maçons creusois qui avaient épousé deux soeurs de mon ancêtre Jean Baptiste et fini par s’installer aux essarts le Roi, non loin des grands chantiers du Château de Versailles. Avant de découvrir le petit métier de « râpeur de tabac » de mon ancêtre… J’ai bien fait car ton article m’a beaucoup appris sur les maçons. Merci et à bientôt pour un prochain article (même si les catastrophes climatiques à force d’en entendre parler tous les jours ne m’inspirent pas plus que çà).

  • Merci pour cet article fort intéressant concernant un département voisin de la Haute-Vienne.
    Je vois souvent le métier de Maçon dans les documents de Haute-Vienne, ces personnes ont peut être suivies le même chemin .
    Si tu dois faire des recherches coté Haute-Vienne, n’hésites pas à me demander.
    Pascale

    • Merci Pascale! Effectivement j’ai plusieurs maçons venus de la Haute-Vienne dans mon arbre, sur des branches différentes. Ils viennent tous du secteur de Chateauponsac, Saint-Bonnet-de-Bellac et Saint-Sornin-Leulac! Merci pour ta proposition Pascale

  • Sandra Guimier dit :

    J’ai également de nombreux macons venant d’Eguzon ( Indre) et Saint Sébastien ( village attenant dans la creuse) dans ma généalogie. Ils finissent par s’installer à Paris, la plupart sur les 14e et 15e arrondissement

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